Chaque année, Paroles A Venir  compte traiter un sujet de fond, par des rencontres qui se feront en 3 ou 4 temps, de la façon suivante :
1) lancement de la réflexion lors d'une première réunion
2) un intervenant propose un approfondissement
3) un livre ou un film pour nourrir la recherche
4) les participants ouvrent des pistes pour avancer sur le sujet.

Pour cette année, le sujet de fond est le suivant :
"Solidaires de qui, de quoi? Comment agir utilement aujourd'hui?"

Le Bureau de Paroles A Venir travaille activement sur l'organisation de ce sujet de fond, mais, d'ores et déjà, vous pouvez voir que notre Rencontre avec un Témoin du lundi 18 février 2008 concourt au sujet, puisque nous vous proposons ce jour-là de rencontrer le représentant d'une association de solidarité.

Rappel de la proposition : rencontres sur un sujet de fond. Cette année, le sujet choisi est « Solidaires de qui, de quoi ? Comment agir utilement aujourd’hui? »
Cette proposition s’appuie sur 3 ou 4 rencontres :
- lancement de la réflexion
- un intervenant propose un approfondissement
- un livre ou un film est proposé pour nourrir la recherche
- les participants ouvrent des pistes pour avancer sur le sujet.

Démarrage en janvier 2008

Bonne lecture et n'hésitez pas à réagir !   

En plusieurs fois, une dizaine de personnes ont participé aux échanges :

"les questions m’accrochent bien : « Solidaires de qui, de quoi ? », en tant que chrétien."

"Solidaire ? ça renvoie à des valeurs ; si ces valeurs sont bafouées, je me sens solidaire : ex : le texte de loi sur l’immigration avec les tests ADN."

"Je vois cette solidarité par rapport au logement ; réaliser des partages d’expérience : comment on a vécu une solidarité, comment on a réussi, qu’est-ce que cela a permis ?"

"Dans le cadre du travail, la solidarité est avec les collègues de travail, mais comme retraité, ce n’est plus la même chose : solidaire avec qui ? avec les plus pauvres, avec les étrangers, ceux qui sont ici et ceux qui sont dans leur pays. Personnellement je me situe en dehors de références religieuses."

"On ne peut pas être solidaire de tout ; il y a quelque chose à mettre en lien avec sa propre histoire. Comment se sentir utile ? C’est une recherche pour aujourd’hui."

"Dans l’échange, on est venu à souligner qu’aujourd’hui on passe de solidarités qui allaient de soi (solidarité dans le travail, etc…) à des solidarités davantage choisies ; il y a des combats qu’on a davantage envie de mener. Et ce passage-là, on aimerait bien y réfléchir : comment le vivre en fidélité à ce qu’on a été jusqu’à présent ?"

"Egalement notre argent : à quoi le fait-on servir ? qu’en fait-on ?"

"Solidaire des malades de l’alcool, de la drogue, des malades de la vie,des malades de l’esprit, je me sens très proche d’eux. Envie de creuser une réflexion là-dessus et aussi sur le Corps médical. Il y a des choses à faire. Faire venir des gens qui sont sortis de l’alcool ou de la drogue."

"Je rencontre cela en famille avec un frère atteint d’une maladie mentale ; c’est très compliqué de rétablir les liens avec lui."

"Me redire pourquoi je suis solidaire : quel sens cela donne à ma vie ? Savoir pourquoi c’est important ; ne pas tomber dans le fonctionnement, la routine ; se redire quelles sont mes solidarités et pourquoi je les vis ?"

"Je vis le passage à la retraite, avec une baisse de mes ressources et donc de mes possibilités d’être solidaire. Il y a quelque chose qui bouge dans ma vie ; il faut calculer. Je pense à tous ceux qui doivent « vivre » avec moins de 1000 euros mensuels ! Que fait-on pour mieux vivre ensemble, pour faire que ça change ? Pour agir utilement, il faut pouvoir se rencontrer."

"Je vis des solidarités au niveau du quartier ; on retrouve les gens lors de manifs ; tout un réseau se tisse, où tu as ta place."

Alain Patin

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